Plongée dans le BDSM...

Chaque femme vit sa sexualité comme elle le souhaite, ce que j’exprime ici n’engage que moi, et je ne contrains personne à les partager, je donne juste mon point de vue
 

  La soumission existe c'est une orientation sexuelle, une perversion pour certains. Une grande majorité d’individus le porte en eux. Seule une petite partie de la population pratique, alors qu’une grande partie est intéressée, mais elle n’est pas prête à faire le pas au nom d’une soi disant normalité, entrentenue par une société judéo-chretienne. 

Il y a quelques années la soumission n’était considérée que comme du sadomasochisme, par la même, un problème psychologique, comme l’était la masturbation et l'homosexualité. Tout ça à bien évolué. Mais  malheureusement  pas toujours dans le bon sens, bien que  trop démocratisé à mon gout.. Je ne repeterai jamais assez soumises soumis méfiez vous;;!!!, faites très attention avant de confier votre âme et votre corps à une bande d'abruti...qui traine sur le net, qui on lu en diagonale ce qu'est une soumise ou un soumis.....qui décharge leur brutalité sur vos fesses...sans compter ceux qui n'ont jamais tenue une cravache , et qui se la colle dans l'œil au premier coup...imaginez votre samedi soir au urgence en train de tenir la main de votre soi disant Dominant entrain de vous dire "aie aie bobo moi"  Adieu l'aura du Dom...Ils ont lu aussi qu'une soumise, ou un soumis...ça suce, ça obéit sur commande sans jamais dire "chéri pas ce soir j'ai la migraine" alors quelle aubaine...tous ils veulent la leur...

La soumission n'est pas du fétichisme, le fétichisme substitue un objet à la relation alors que la soumission est basée sur la relation. La réussite d'une relation de soumission, nécessite même une excellente communication afin que les aspirations de chacun soient comprises. La relation Dominant/soumise permet d'explorer ses fantasmes et de goûter au risque, dans la confiance.
Je le redis....La soumission n’est pas ce que beaucoup de gens croient savoir, c’est-à-dire un rapport entre un individu soumis et une sorte de sadique communément appelé Dominant qui fait subir à sa soumise les pires tortures ou outrages, ignorants sont ceux qui croient cela.
En réalité, c’est la soumise qui décide jusqu’où peuvent aller les choses, la soumise décide où l’action va et où elle doit s’arrêter, il est nécessaire d’en discuter, enfin de savoir, où les actions à suivre pourront aller. La soumission n’est pas dangereuse, les acteurs doivent savoir ce qu’ils font, il faut aussi avoir une bonne forme physique. Le Dominant n’est pas un coléreux, il ne cherche pas à réprimer, il n’est pas misogyne, il n’a jamais de haine, d’ailleurs pratiquer la soumission sans amour est impossible. Et surtout, ils aiment les femmes autant que les soumises aiment les hommes.
Une femme soumise demande de l'attention, de l'énergie, du temps et de la préparation. Les soirées collectives SM ne sont que des apparences, elles leur manquent l'essentiel : l’amour, la confiance, la complicité. La soumise n'est pas sexiste, elle respecte le Dominant qu’elle choisit.
La soumission est plus une attitude que des actes. Même si certaines attitudes peuvent sembler brutales, c’est une erreur. Il y a mille et une façons de vivre sa soumission, en respectant les règles imposées par le Dominant et sa soumise
 

Et surtout, elle a deux droits inaltérables
Celui de choisir – Celui de partir

SERVIR – OBEIR – DONNER - RECEVOIR
Les quatres verbes dont chaque soumise devrait user

Le vécu du (futur ou actuel) dominant à forcement une influence sur le chemin qu’il va prendre pour découvrir (ou faire évoluer) son coté DOM. Mais l’influence est elle du au vécu antérieur ou a une approche de la soumission lors de la découverte de son chemin dans le BDSM ?

*Vécus antérieurs ou soumission comme rite de passage ?

Chacun a, depuis son enfance, découvert le monde et ceux qui l’entoure, de manière forcement différente. Chaque expérience de la vie, additionné à l’éducation (parentale comme scolaire), ainsi que l’influence sociale, à forgé en chacun de vous, ce vécu. Le but de chaque dominant, je pense, est de se servir des expériences de son passé pour grandir et évoluer, utilisant son vécu positif comme socle et « combattant » son vécu négatif ! Je pense aussi enfoncer des « portes ouvertes » en disant que chaque DOM à vécu une « blessure » dans son passé, qui a influencé son passage dans le monde BDSM…(souvent ces blessures sont comme des «démons» que le Dominant doit contrôler en lui)

Maintenant si l’on parle de chacun d’entre vous, nous allons avoir une palette impressionnante d’expériences, ainsi que différentes routes qui vont tous amenées vers le BDSM.

Question : Comment savoir si le vécu antérieur de deux Dominants (prenons deux cas bien différents) a t’il permis (ou pas) que ces 2 personnes se retrouve dans le BDSM ?

Pouvons nous imaginer qu’un futur DOM a du souffrir dans sa vie pour avoir eu, un jour , le besoin de vaincre ces « démons » par le BDSM…Mais pourquoi ne pas rester un « soumis » comme il l’a vécu toute sa vie antérieure ?

Il faut rechercher cela dans la « souffrance » de ce vécu, surtout si vous le mettez dans le contexte familio-socialo-éducatif, qui va influencer certain a se découvrir DOM, pour « équilibrer » leur vie passé et futur, comme d’autres qui préférons passer par le rite de la découverte de la soumission comme un tremplin pour trouver leur coté Dominant.

Prenons deux contre-exemples : un DOM qui dans sa vie antérieure, été docile, « soumis » à la loi du plus fort, écrasé par une pression familiale et/ou social et qui, pour s’équilibrer, s’ouvre au monde du BDSM. Mais dans l’autre cas, qui dans son passé le plus lointain, a toujours été de « caractère fort », sachant être un « meneur » par envie ou obligation social. Est-ce que les deux auront eu besoin d’un passage par la soumission pour devenir  ce qu’ils sont ?

            Le DOM aux vécus antérieurs « lourds » aura, je pense plus facilement et directement accès a son besoin de dominance, pour combattre ce passé et ces « démons ». Le second aura plutôt tendance a se tourner vers la soumission comme pour équilibrer sa vie mais se découvrira (aidé de son DOM) ensuite les mêmes besoins ! Loin de moi l’idée de « catégoriser » les Dominants car si cela peux paraitre être la majorité des cas, il y a toujours l’exception qui confirme la règle ! Il n’y a pas de chemin tout tracé, chacun le trace lui-même par son vécu.

                  *l'impact de son vécu dans la relation BDSM. (L’apport positif et les inconvénients de son vécu.)

On peut déjà penser que le DOM qui se sert de son expérience passé de SUB, pourra mieux aider ces futurs soumis(es), mieux comprendre leurs besoins, mieux les guider. Mais le risque est qu’il devienne un Dominant qui ne veut que la souffrance de son soumis, recherchant le plaisir uniquement dans l’humiliation et le rabaissement ; soit par l’influence de son vécu antérieur, soit par un mauvais apprentissage lors de son passage par la soumission.

Dans un autre cas, le Dominant qui, par son lourd vécu antérieur, prendra plus de temps à l’écoute, à la connaissance aussi bien de son soumis, que de son coté DOM ! La, le risque c’est que, tiraillé entre son besoin, ces doutes (du a son passé) et le suivi à son soumis(e), il se « perde » en route, en oubliant l’essentiel de la relation D/S.

Conclusion :

Chaque Dominant doit apprendre à gérer son vécu, de façon à apporter ces expériences passés, TOUJOURS dans le but d’aider, de faire progresser son ou sa soumise. Et c’est dans cette recherche de cet équilibre, pour son SUB, qu’il trouvera les clefs pour si ce n’est vaincre ses « démons » intérieurs, au moins les faire taire…

Je pense être comme de nombreux Dominants, très épicurien, aimant tout les plaisirs que cette (courte) vie nous propose ! Mais en plus, mon métier (et oui j'en ai un !!) fait partie de cette épicurisme !
Donc je voudrais vous parler de ce qui touche mon métier et me fait vibrer autant qu'une jolie soumise : le vin !
La, j'entends déjà les interrogations : pourquoi parler de vin, dans un blog sur le BDSM ?? Laissez moi vous expliquer...

Le vin est la boisson des dieux, qui s'enivrant de celui ci, ont voulu le partager aux humains (merci Dionysos). Mais au delà de son pouvoir "éthylique", il apporte plus que n'importe qu'elle autre boisson "alcoolisée", il donne des plaisirs, dont beaucoup, je le pense, s'approche ou sont des plaisirs communs dans une relation Dom/Sub...

D'abord parlons du plaisir des yeux : Comment ne pas se régaler de la vue d'une soumise, dans une tenue qui la mette en valeur (quelque soit son physique car les yeux d'un Maitre dépassent ces critères) de ce révéler physiquement pour son Maitre !
Oserai je donc faire le rapprochement au plaisir d'une belle étiquette ou même du plaisir de voir couler la robe du vin dans un verre, de voir les effets de brillance, les reflets, les nuances ? (se lèche les babines !)

Maintenant que serait les yeux sans le plaisir du nez, de l'odorat ! Sentir les arômes de la peau de votre soumise, ces essences et les évolutions de celles ci lors d'une séance...quel délice !
Personne ne me croira alors si je tente le parallèle avec le Nez du vin, de sa complexité aromatique, de ces révélations après l'avoir oxygéné (la aussi il faut parfois être "violent" avec un vin, en le carafant pour mieux se révéler !)

...Bon, pour ceux qui n'en peuvent déjà plus et qui sont à ce moment près à se jeter sur la 1ere bouteille (ou soumise) venue...parlons du plaisir gustatif : Dégustons nous nos soumises ? Oui, déjà physiquement et sexuellement, mais en regardant avec un peu de recul, nous nous régalons aussi de son esprit, de ces vibrations et de son âme !
Mais ne parlons nous pas non plus de l'âme d'un vin, de ce qu'il vous apporte, lorsqu'il glisse sur votre langue, comme peut glisser celle ci dans les entrailles de votre soumise ? De ce qu'il peut donner comme émotions lorsque vos papilles explosent de plaisir ?

Vous allez me dire, là, enfin c'est fini..Il va conclure ! Et bien non...
Car il reste un plaisir que le vin et la soumise procure en plus, c'est le partage ! (la est peut être le point le plus personnel, je vous donne mon avis...mais n'hésitez pas à me donner le votre !)
Le vin n'est pas un plaisir égoïste ! Il se déguste, lors de moments conviviaux, se partage entre amis, lors de repas ou même simplement à deux sur la terrasse d'un restaurant au bord de mer ! (oulaa je m'égare) (sourire)
Donc j'ose dire que l'on peux ressentir les même plaisirs à partager sa soumise, à l'offrir visuellement, l'exhiber, la photographier pour la mettre en valeur ou même l'offrir sexuellement...

Voila ou je voulais en venir et j'espère simplement que cela vous ouvre l'esprit et que, lors de votre prochaine dégustation, vous ayez un petit sourire, juste un instant, en repensant à mes quelques mots... (Sourire taquin)

Alors, Dominants comme soumises, profitez de la vie, dégustez la comme un bon vin...

Les yeux bandés et à genoux,

dans la lumière tamisée des bougies parfumées,

écoutant la musique très douce,

je ne peux que deviner Vos intentions.

J'épie chaque mouvement,

chaque bruit,

qui pourra me laisser deviner l'instant à venir.

Chaque frôlement est une caresse,

chaque mot est un plaisir,

chaque soupir est un délice.

Je sais que chaque instant,

qu'il soit d'attente ou de jeux,

est selon Vos désirs et perversions,

pour Notre bonheur et épanouissement.

Un bruit de cravache,

celui de la badine,

un frôlement du martinet,

tout s'inscrit, tout se dessine.

Le tableau se construit, les éléments sont en place

et tout devient une intense réalité.

D'une main qui sait se faire douce ou ferme,

Vous y ajoutez la lumière,

la chaleur,

la couleur

pour que les sensations soient intenses et profondes ......

Et je me sens enfin,

avec un bonheur extrême,

entièrement Votre !!!

Votre fidèle soumise Sofia !

Tendres baisers et douces caresses mon Maitre ! 



Ceci est un texte de Sofia, qui a su et voulu s'offrir à moi durant ce Week-End de l'ascension et dont j'ai pu enfin libérer le corps et l'esprit...
Continue sur ce chemin Sofia...deviens enfin celle qui se cache au fond de ton être ! (sourire)