Le blog de MaitreO
Le vécu du (futur ou actuel) dominant à forcement une influence sur le chemin qu’il va prendre pour découvrir (ou faire évoluer) son coté DOM. Mais l’influence est elle du au vécu antérieur ou a une approche de la soumission lors de la découverte de son chemin dans le BDSM ?
*Vécus antérieurs ou soumission comme rite de passage ?
Chacun a, depuis son enfance, découvert le monde et ceux qui l’entoure, de manière forcement différente. Chaque expérience de la vie, additionné à l’éducation (parentale comme scolaire), ainsi que l’influence sociale, à forgé en chacun de vous, ce vécu. Le but de chaque dominant, je pense, est de se servir des expériences de son passé pour grandir et évoluer, utilisant son vécu positif comme socle et « combattant » son vécu négatif ! Je pense aussi enfoncer des « portes ouvertes » en disant que chaque DOM à vécu une « blessure » dans son passé, qui a influencé son passage dans le monde BDSM…(souvent ces blessures sont comme des «démons» que le Dominant doit contrôler en lui)
Maintenant si l’on parle de chacun d’entre vous, nous allons avoir une palette impressionnante d’expériences, ainsi que différentes routes qui vont tous amenées vers le BDSM.
Question : Comment savoir si le vécu antérieur de deux Dominants (prenons deux cas bien différents) a t’il permis (ou pas) que ces 2 personnes se retrouve dans le BDSM ?
Pouvons nous imaginer qu’un futur DOM a du souffrir dans sa vie pour avoir eu, un jour , le besoin de vaincre ces « démons » par le BDSM…Mais pourquoi ne pas rester un « soumis » comme il l’a vécu toute sa vie antérieure ?
Il faut rechercher cela dans la « souffrance » de ce vécu, surtout si vous le mettez dans le contexte familio-socialo-éducatif, qui va influencer certain a se découvrir DOM, pour « équilibrer » leur vie passé et futur, comme d’autres qui préférons passer par le rite de la découverte de la soumission comme un tremplin pour trouver leur coté Dominant.
Prenons deux contre-exemples : un DOM qui dans sa vie antérieure, été docile, « soumis » à la loi du plus fort, écrasé par une pression familiale et/ou social et qui, pour s’équilibrer, s’ouvre au monde du BDSM. Mais dans l’autre cas, qui dans son passé le plus lointain, a toujours été de « caractère fort », sachant être un « meneur » par envie ou obligation social. Est-ce que les deux auront eu besoin d’un passage par la soumission pour devenir ce qu’ils sont ?
Le DOM aux vécus antérieurs « lourds » aura, je pense plus facilement et directement accès a son besoin de dominance, pour combattre ce passé et ces « démons ». Le second aura plutôt tendance a se tourner vers la soumission comme pour équilibrer sa vie mais se découvrira (aidé de son DOM) ensuite les mêmes besoins ! Loin de moi l’idée de « catégoriser » les Dominants car si cela peux paraitre être la majorité des cas, il y a toujours l’exception qui confirme la règle ! Il n’y a pas de chemin tout tracé, chacun le trace lui-même par son vécu.
*l'impact de son vécu dans la relation BDSM. (L’apport positif et les inconvénients de son vécu.)
On peut déjà penser que le DOM qui se sert de son expérience passé de SUB, pourra mieux aider ces futurs soumis(es), mieux comprendre leurs besoins, mieux les guider. Mais le risque est qu’il devienne un Dominant qui ne veut que la souffrance de son soumis, recherchant le plaisir uniquement dans l’humiliation et le rabaissement ; soit par l’influence de son vécu antérieur, soit par un mauvais apprentissage lors de son passage par la soumission.
Dans un autre cas, le Dominant qui, par son lourd vécu antérieur, prendra plus de temps à l’écoute, à la connaissance aussi bien de son soumis, que de son coté DOM ! La, le risque c’est que, tiraillé entre son besoin, ces doutes (du a son passé) et le suivi à son soumis(e), il se « perde » en route, en oubliant l’essentiel de la relation D/S.
Conclusion :
Chaque Dominant doit apprendre à gérer son vécu, de façon à apporter ces expériences passés, TOUJOURS dans le but d’aider, de faire progresser son ou sa soumise. Et c’est dans cette recherche de cet équilibre, pour son SUB, qu’il trouvera les clefs pour si ce n’est vaincre ses « démons » intérieurs, au moins les faire taire…